Tamatave est située au Nord Est de Madagascar, face à l’Océan Indien. Le climat est chaud et humide. Un roi malgache, durant la conquête de cette région, goutta la mer et s’exclama « toa masina« , qui signifie « qu’elle est salée« , d’où le nom malgache Toamasina !
Récompense au bout du trajet parfois acrobatique de la RN 2 vers Tamatave : une ville totalement plate quadrillée par de belles avenues ombragées, où les habitants de la capitale avaient l’habitude de passer leurs vacances. Mais pas uniquement une ville de farniente et de villégiature : la majeure partie des marchandises destinées aux Hauts Plateaux transite par le port, tandis que les produits d’un arrière-pays riche en produits agricoles passent par Toamasina et y sont entreposés, embaumant certains quartiers de leur parfum de girofle, de poivre ou de vanille.
A la découverte de Tamatave
Avec un relief très plat, le moyen de locomotion le plus courant à Tamatave est le « pousse pousse » ce qui constitue la majorité des emplois des Betsimisaraka. A part ces derniers, Tamatave est aussi peuplée de Chinois, ce qui influence beaucoup la culture et la vie même de ses habitants.
On atteint Tamatave en avion par les nombreux vols quotidiens, intérieurs ou internationaux ou à partir de Tananarive en suivant les 370 km de la Route Nationale 2. On peut aussi accéder à Tamatave par bateau en sillonnant le canal des Pangalanes (le plus long canal que l’Homme ait creusé de ses mains) par exemple depuis Manambato ou Mananjary. Pour les moyens de transport pour partir en voyage à Tamatave, vous pouvez très bien visiter le site alefa dago qui donne des conseils et des bons plans.
Tamatave, un port en plein essor
Les activités du commerce maritime ont d’ailleurs nécessité une modernisation progressive de la zone portuaire afin d’accélérer le traitement des marchandises. Tirant les leçons de la gestion du port de Hambourg, l’administration du port autonome de Toamasina veut en faire le modèle des ports de l’Océan Indien en informatisant ses opérations de chargement / déchargement, manutention, douanes, etc. D’autant plus que son extension par un port minéralier destiné à exporter le cobalt et le nickel de Moramanga ne doit ni engorger les quais ni affecter les opérations courantes. Cette activité devra donc s’ajouter à sa vocation de premier port pétrolier de Madagascar, justifiant le choix fait par la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC) d’en faire le deuxième port de la région.
Tamatave, une ville de fête et de musique
Les habitants de Tamatave tirent beaucoup de fierté du nom qu’on a donné à la ville : » Portail d’entrée de l’évangile « , car c’est là que les premiers missionnaires protestants britanniques ont abordé en 1818. La ville est cependant loin d’être confite en dévotion car son ressort principal semble être une profonde joie de vivre qui la fait vibrer dans tous ses quartiers aux accents des fameux bandonéons betsimisaraka. Cette ethnie semble avoir la danse et la fête dans le sang. Pour s’en persuader, il suffit de se rendre à près de deux cents kilomètres au nord, pour assister au Festival des baleines, un évènement annuel qui amène ces cétacés du Pôle Sud jusqu’au large de l’île Sainte-Marie et qui occasionne d’indicibles liesses populaires, avec force musique, danses et rhum. Introduite par les pirates européens et américains au 17ème siècle, cette boisson s’est enracinée dans la région, à cause notamment de la plantation de cannes à sucre dans le district de Brickaville, quelques kilomètres au sud de Toamasina.
L’océan Indien à Tamatave
Avant de conclure, un avis aux amateurs de bains de mer : la natation est déconseillée sur les plages de Toamasina, non seulement à cause des courants dangereux, mais aussi du fait que la barrière de récifs est bien dérisoire pour les requins. Il est alors préférable d’aller 60 km plus au nord sur la magnifique plage de Foulpointe, un joli site balnéaire avec des barrières coralliennes et un site historique, un autre site idéal à 80 km de Tamatave : Mahambo où la mer est favorable au surf.